Des praticiens qui ne se saluent même plus, qui ne se réunissent plus en comité de direction, qui ne communiquent que via leurs assistantes respectives, qui s’emportent devant leurs patients et leur personnel, deux praticiens faisant bloc contre un troisième… De telles situations ne sont malheureusement pas rares.
Nombre de cabinets tournent au ralenti, dans une ambiance de travail délétère et conflictuelle, particulièrement désagréable. Cette absence et ce quasi-refus de communication ont un impact direct sur la santé morale et la qualité d’exercice des praticiens (bien que certains se défendent du contraire ayant apparemment appris à en faire abstraction avec le temps ?).
Ces conflits se répercutent en premier lieu sur la motivation et les performances du personnel, et, dans un second temps, sur la qualité des services cliniques, administratifs et relationnels dus aux patients.
Comment envisager une quelconque collaboration si celle-ci n’a pour finalité que de limiter l’étendue des perspectives de développement clinique, humain, et matériel de chacun des praticiens ?
Comment éviter d’en arriver au point de rupture ?
Comment se sortir d’une situation de crise ?